Je crois bon d'évoquer non seulement l'amendement n° 79 mais aussi l'amendement n° 84 rectifié , afin que nous n'ayons pas à y revenir.
Les propositions qui ont été faites sur le thermalisme ont soulevé un très vif émoi, et nombre de questions très intéressantes. Notre collègue Yves Bur a proposé de faire passer de 65 % à 35 % la prise en charge des soins thermaux, sauf, je le rappelle, pour les patients atteints d'affections de longue durée, c'est-à-dire d'affections chroniques, coûteuses et graves.
Je voudrais faire deux observations.
Sur le plan médical, la question est de savoir si le service médical rendu est faible ou s'il est efficace. Or, je crois que nous n'avons, à l'heure actuelle, aucune certitude à ce propos. C'est une évidence.
En revanche, nous savons qu'il y a des pathologies qui nécessitent absolument des soins thermaux, les thérapies classiques ayant atteint leurs limites : l'insuffisance respiratoire chronique, les artériopathies chroniques...