Ainsi donc, nous voyons bien que le débat engagé de part et d'autre de l'hémicycle est un jeu de dupes, pour la simple et bonne raison qu'aucun des deux bords ne veut voir la cause profonde du démantèlement progressif, du détricotage de nos services publics.
Ils sont co-responsables du fatal engrenage de la privatisation de nos services publics nationaux qu'ils ont l'un et l'autre abandonné sur un coin de table, lors d'obscures négociations à Bruxelles.
Pour la même raison sans doute, les deux bords de l'hémicycle ont voté ou laissé voter avec plus ou moins de franchise ce fameux traité de Lisbonne dont la ratification bafoue le référendum du 29 mai 2005.