Symétriquement, que penser de la promesse de préserver l'intégrité publique du capital de la future société anonyme, comme le jure, la main sur le coeur, le ministre de l'industrie que je crois sincère ?
Une fois encore, ne nous racontons pas d'histoires entre nous, chers collègues : ce que la loi fait, la loi peut le défaire, réduisant à rien la promesse d'éternité publique du capital de La Poste.
En réalité, comme EDF, La Poste va chercher à s'implanter sur d'autres marchés européens, ce qui nécessitera des alliances financières, des partenariats, par le biais d'échanges d'actions, par exemple. Alors, il sera temps de changer la loi d'une pichenette, comme ce fut le cas pour GDF.