Par ailleurs, le dogmatisme dont vous faites preuve en ce qui concerne les services publics ainsi que votre libéralisme à tout crin se sont déjà traduits en 2003 et 2006 par la réduction de la participation de l'État en dessous du seuil fatidique de 50 % dans le capital de France Télécom comme de Gaz de France. La Poste, imprivatisable, dites-vous ? Permettez-moi, pour une fois, de douter de votre bonne foi !
Pourquoi en arriver là alors que la directive européenne n'oblige pas à ce changement de statut ? Pourquoi vous obstinez-vous à vouloir transformer La Poste, à vouloir la privatiser en catimini ?
Je tiens à vous dire également combien votre texte est loin de tous vos communiqués de presse et de vos déclarations martiales sur la préservation du service public à la française. C'est en fait une nouvelle remise en cause du service public et de la politique d'aménagement du territoire.
Pour conclure, je veux vous dire, monsieur le ministre, que vos déclarations rassurantes ne reflètent en rien la réalité et les incertitudes du texte. Notre collègue Daniel Garrigue, qui appartient toujours, je crois, à votre majorité,…