Pour conclure, mes chers collègues, si le Gouvernement nous demande de débattre en urgence de ce projet de loi, c'est dans le seul but d'obtenir son adoption définitive avant que la loi organique relative à l'article 11 de la Constitution soit adoptée, et ainsi s'éviter le vote sanction du peuple français.
Aimer La Poste, monsieur le ministre, ce n'est pas la privatiser comme vous le proposez : c'est conforter ses missions de service public. C'est penser aux 200 000 facteurs qui déposent chaque jour de la semaine les lettres et les colis, particulièrement nombreux en cette période de fêtes, dans les 30 millions de boîtes aux lettres que compte notre pays.
Si vous aimez La Poste, mes chers collègues, votez contre ce projet de loi ! (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR.)