Nous sommes nombreux, sur tous les bancs de l'Assemblée, à constater dans nos territoires ruraux ou urbains la réduction des amplitudes horaires et le non-remplacement des agents absents, quand ce n'est pas la fermeture pure et simple de trop nombreux bureaux de postes.
De trop nombreux bureaux de postes de plein exercice sont transformés en agences postales communales, puis en points de contact. J'en veux pour preuve l'exemple de mon département : en 2002, on dénombrait 122 bureaux de postes de plein exercice, c'est-à-dire des bureaux où l'on réalisait toutes les opérations et prestations de La Poste. Aujourd'hui, on ne compte plus que treize bureaux de plein exercice en Charente. Les autres ont été remplacés dans le meilleur des cas par des agences postales communales ou des relais poste chez un commerçant.