Il nous paraît indispensable de mettre en perspective les projets actuels avec ceux qui ont été mis en oeuvre par le passé, car on peut toujours commettre des erreurs en pensant bien faire. Je ne vous fais pas de procès d'intention et ne vous accuse pas a priori de vouloir mal faire – sans doute êtes-vous convaincus que l'étape que vous voulez nous faire franchir au sujet de La Poste est indispensable, alors que nous l'estimons néfaste.
En ce qui concerne les modalités de transposition des directives, je me souviens avoir dit un jour à M. Proriol qu'il faisait partie de ceux qui ont assassiné La Poste. Je reconnais avoir un peu exagéré et suis prêt à m'en excuser, car je sais que M. Proriol n'est pas un adepte de la violence, et qu'il ne ferait pas de mal à une mouche – ni même à un socialiste, c'est dire !