Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, nous sommes rassemblés pour aborder un sujet important et éminemment passionnel. Les différents orateurs qui se sont succédé à cette tribune, quelles que soient leurs idées et leurs convictions, ont tous marqué leur profond attachement à La Poste car elle fait partie du patrimoine de notre pays. Tous nos concitoyens, où qu'ils se trouvent, en milieu rural ou urbain, dans les quartiers difficiles et sensibles, ont un lien privilégié avec cette institution et, au travers de celle-ci, avec les agents, les facteurs, ces hommes et ces femmes habillés en jaune et bleu.
C'est un moment important pour la représentation nationale que de réfléchir au devenir de cette institution avec laquelle chacune et chacun d'entre nous a un lien direct, parfois charnel et familial.
À ce stade de mon propos, j'aurai une pensée pour mon oncle Marcel qui était facteur au Lion-d'Angers, pour mon oncle Michel qui a commencé sa carrière dans cette institution à Paris avant de franchir le rubicond, comme nombre d'agents de La Poste, et de la poursuivre à France Télécom, pour mon cousin Henri qui est cadre à La Poste à Rodez ou encore pour mon cousin Pierre qui est préposé à Toulouse. (Sourires.)