Le droit européen n'est pas ambigu : l'Europe oblige à ouvrir les réseaux, mais non à privatiser les entreprises ou à en changer le statut. Il ne s'agit donc pas d'une obligation imposée par la directive, mais d'un choix délibéré du Gouvernement.
Dès lors, pourquoi ce changement de statut ? Les 4 milliards d'euros injectés dans le cadre du plan de relance à EDF, à la SNCF ou à la RATP – pour ne citer que ces entreprises – n'ont pas nécessité un changement de leur statut. Et quand le Gouvernement a décidé de venir au secours des banques, il n'a pas préalablement demandé à siéger dans leur conseil d'administration.