Monsieur le ministre, monsieur le président de la commission des affaires économiques, mes chers collègues, La Poste, entreprise emblématique s'il en est, deuxième entreprise préférée des Français, premier employeur de France, avec 300 000 collaborateurs, et incarnation du service public de proximité, La Poste est condamnée à s'adapter. Mais c'est une condamnation de bon sens car, dans un monde en évolution permanente, le statu quo, s'il peut paraître protecteur dans l'immédiat, est souvent complètement destructeur à terme.
Toute adaptation d'un service public suscite immanquablement de légitimes interrogations, voire des inquiétudes. Nos concitoyens et les élus sont à bon droit attachés à leur bureau de poste. Mais faut-il refuser les évolutions de peur d'éventuelles dérives futures ? Ce texte apporte la réponse.