Car ne rien faire, ce serait tout simplement livrer le service public postal français à la concurrence allemande ou néerlandaise, ce qui entraînerait sa disparition.
Cela dit, vous le savez, monsieur le ministre, nous sommes particulièrement attentifs à l'évolution des conditions de travail pour tous les salariés qui ont à relever le défi de la compétitivité, et nous ne souhaitons pas que puisse se reproduire ce désastre humain observé récemment dans une autre entreprise nationale.
Cette exigence de qualité économique et sociale doit passer aussi par le reclassement et la promotion interne des salariés et des employés de La Poste. Vous aviez promis un décret lors des débats au Sénat. Je souhaiterais que vous puissiez nous rassurer à cet égard. Forts de ces assurances, nous sommes sûrs que, avec ce projet de loi, la grande entreprise à laquelle nous sommes attachés et qui est notre fierté à tous, pourra perdurer. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)