On m'explique qu'une lettre met désormais quatre ou cinq jours pour aller de Ferrières-sur-Sichon à Vichy – vingt-six kilomètres –, en raison des limitations de vitesse et de Vigipirate dans les aéroports.
En contrepartie, j'ai le droit, via internet, de savoir qu'au bout de deux jours mon pli stationne dans un hangar de la banlieue de Clermont-Ferrand, ou à quelle heure, le cinquième jour, il a quitté ce lieu pour la boîte aux lettres du maire ou de l'un de ses administrés. D'ailleurs, depuis quelques mois, cette boîte n'est plus sur la maison du destinataire mais à l'entrée du village, à un bon kilomètre. C'est une réalité que l'on peut constater.