L'État devrait aussi assurer le développement du groupe à travers une dotation en capital. S'il ne le fait pas, le Gouvernement devrait au moins répondre précisément aux quatre questions suivantes : comment un investisseur avisé au sens de la Commission européenne pourrait-il investir dans une entité dont plusieurs missions sont exercées à perte - pertes qui risquent fortement de se creuser en raison de l'absence de dispositifs crédibles pour les financer ? Le Gouvernement envisage-t-il que la CDC conservera indéfiniment ses parts dans La Poste – sinon, selon quelles modalités pourrait-elle, à terme, les céder ? Pourquoi l'État, qui assume un déficit de près de 120 milliards d'euros en 2010 – avant le grand emprunt, s'il vous plaît ! - ne veut-il pas investir lui-même 2,7 milliards au lieu de l,2 milliard ?