Plus personne ne remet en cause la qualité du travail assuré par les fonctionnaires territoriaux au sein des agences communales et intercommunales.
Les commerces, lorsqu'ils fonctionnent en relais postaux, y ont trouvé leur compte puisque, dans bien des cas, la pointe de l'activité postale fut vitale pour eux.
Quant au public, il a pu profiter de l'élargissement des plages horaires, que la mutualisation des moyens a bien souvent rendu possible sans coût supplémentaire. Or, nous le savons tous, l'élargissement des plages horaires reste le meilleur moyen de fidéliser la clientèle.
Avec le recul, une question s'impose : était-il bien utile, était-il bien honnête de vouloir faire peur aux Français ?
Certes, il ne s'agit plus aujourd'hui de se pencher sur le statut du réseau, mais sur celui de l'entreprise elle-même. L'enjeu demeure cependant le même – moderniser l'entreprise – et l'attitude de la gauche n'a pas changé, qui consiste, non pas à défendre l'intérêt de l'entreprise publique, mais à diaboliser le Gouvernement, à faire peur aux Français, à brandir l'épouvantail de la privatisation et à réclamer le statu quo comme si l'immobilisme était une réponse satisfaisante aux besoins d'un monde qui change vite.
Mes chers collègues, dans quelques années, nous relirons les débats de ce soir et de demain : nous verrons alors qui avait raison. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)