Bon courage, monsieur le ministre ! (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)
Le 3 octobre dernier, 2,3 millions de Français se sont mobilisés pour dire non à la privatisation de La Poste. (Applaudissements sur les bancs des groupes SRC et GDR. — Protestations sur les bancs du groupe UMP.) Et la réaction de la majorité et de l'opposition, ce fut : ce n'était pas un scrutin officiel. Quel dédain ! Quel manque de considération pour la parole des Français ! (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP.) Pour vous, les Français n'ont pas le droit de cité dans le débat sur l'avenir du service postal, ou plutôt, non ! vous avez très certainement peur d'affronter leur mécontentement par un référendum.
Eh bien, nous souhaitons, nous, défendre une autre conception du service public postal : un service postal de proximité dans les territoires ruraux, dans les banlieues, un service postal qui permette une présente humaine même dans les lieux les plus reculés de notre territoire.
Nous, nous écoutons et entendons les attentes de la population qui, contrairement à votre logique, ne répondent pas à la recherche effrénée de profit et de rentabilité.