Merci, monsieur le président.
L'amendement CE 50 rectifié tend à interdire les crédits renouvelables, qui nous paraissent dangereux par nature, quelles que soient les améliorations apportées par le présent texte de loi.
En effet, même si l'on fixe un délai maximal pour ce type de crédits, lorsqu'un emprunteur ne pourra pas rembourser le montant dû à l'échéance, il n'aura pas d'autre solution que d'en contracter un autre, chez un autre établissement de crédit, voire chez le même. C'est comme le gamin qui va creuser des trous de plus en plus profonds dans le sable, à cette différence près qu'en matière bancaire, on ne peut pas compter sur la mer pour aplanir le terrain !
Privilégions donc plutôt le crédit amortissable, qui était, jusqu'à il y a une quinzaine d'années, l'unique solution de crédit proposée à nos concitoyens.
L'amendement 51 est de cohérence.