Monsieur Brard, vous avez terminé votre intervention en citant le général de Gaulle, mais nous n'avons pas de leçon de gaullisme à recevoir de votre part car nous aimons autant que vous notre patrie. (Approbations sur quelques bancs du groupe UMP.)
Si nous avions encore des doutes sur la justesse de votre politique, madame la ministre, monsieur le ministre, ils auraient été dissipés par le discours de M. Brard qui a parlé une demi-heure sans rien proposer. La situation de notre pays est suffisamment grave pour nous laisser espérer que l'opposition choisisse la cohésion nationale afin d'apporter sa contribution, ses propositions, comme c'est le cas dans la plupart des démocraties du monde où l'unité nationale s'est faite pour lutter contre la crise. Mais il n'en est rien.
Que contient pourtant ce projet de loi de finances rectificative sinon des mesures destinées à soutenir l'économie, objectif qui rassemble depuis quatre mois le Président de la République, le Premier ministre, le Gouvernement et la majorité ?
Nous avons salué la réactivité dont le Gouvernement a fait preuve à travers le plan de sauvetage des banques puis le plan de soutien par l'investissement destiné à soutenir l'économie et l'emploi. Aujourd'hui, il propose des mesures spécifiques destinées à des secteurs en difficulté comme les équipementiers automobiles, mesures concrètes qui contribuent à relever l'économie nationale.
Je voudrais renouveler le soutien des députés du Nouveau Centre à la politique que vous menez dans le cadre du fonds d'investissement stratégique ou du fonds d'investissement social ou encore des mesures destinées à financer les 330 000 contrats aidés ou les contrats de transition professionnelle.
Ce sont des mesures concrètes que nos compatriotes comprennent et apprécient.