Les choses sont ainsi. La réalité est souvent un tout petit peu plus compliquée que ce que vous voulez faire croire – je ne parle pas de ce que vous avez vraiment compris.
Pour notre part, nous sommes en pleine action, que ce soit avec le plan de relance ou encore avec les mesures de lutte contre les paradis fiscaux, la fraude ou l'économie souterraine. Vous avez d'ailleurs objectivement reconnu qu'il y avait là de réelles avancées dans le texte, même si nous n'étions pas allés aussi loin que ce que vous souhaitiez. Je remercie les députés de l'opposition qui ont fait le même constat que vous.
Monsieur Sandrier, vous évoquez les efforts insuffisants de l'OCDE. J'estime qu'il est très important d'avoir une vision internationale sur la question des paradis fiscaux. Ma position n'est pas originale, mais je crois, tout bêtement, qu'aucun État ne peut lutter seul contre une forme d'économie mondiale souterraine : aucun n'a la puissance pour le faire, à l'exception peut-être des Etats-Unis. En tout cas, la France ne le peut pas.