Vous nous dites, monsieur le rapporteur, qu'au sein d'un groupe, tout le monde pourra s'exprimer, qu'il suffira de lever la main et de demander la parole au président de l'Assemblée. Ce sera vrai tant que le groupe en question disposera d'un temps programmé ; mais, à la fin du débat, où il arrive de discuter d'articles ou d'amendements extrêmement importants, à plus forte raison si, comme ce soir, de dispositions essentielles ont été réservées, ou bien ce sera la foire d'empoigne au sein du groupe pour essayer de prendre la parole dans le peu de temps qui restera, ou bien les groupes où règne suffisamment de discipline interne, joueront d'une poigne de fer pour faire parler ceux de leurs porte-parole qu'ils souhaitent voir intervenir. Dans un cas comme dans l'autre, la situation ne sera pas du tout la même au début et à la fin d'un débat. Or rien ne dit que les dispositions les plus importantes ne se trouvent pas à la fin du texte.
Quant aux non inscrits, je vous entends dire à leur propos des choses extraordinaires. Dans un débat, il y aurait dix heures pour un groupe et une demi-heure pour les non inscrits.