… ce qui n'ira peut-être pas sans quelques difficultés, nous devons en être conscients, en particulier pour le réseau des caisses régionales.
Il y a donc sans doute quelque part une certaine contradiction : certes, l'État, conduit à injecter dans des banques des fonds importants, demande des rémunérations importantes, mais n'a pas l'intention de rester ; cependant, dans trois, quatre ou cinq ans, il sera peut-être encore largement présent dans ces structures. À l'occasion de ce débat, madame la ministre, nous devons donc essayer de nous projeter aussi précisément que possible dans l'avenir.
Nous l'avons tous toujours dit – majorité comme opposition – : les intérêts de l'État, lorsqu'il intervient dans les banques, doivent être protégés.