Madame la présidente, monsieur le président de la commission des finances, monsieur le rapporteur général, mesdames et messieurs les députés, voici sept mois – c'était le 14 octobre 2008 – que j'ai présenté devant votre Assemblée la loi de finances rectificative pour le financement de l'économie.
Un mois – presque jour pour jour – après la faillite de la banque Lehman Brothers, le monde se retrouvait au bord du précipice. Plusieurs banques étaient proches de la faillite, les établissements financiers sains ne trouvaient plus le financement nécessaire à leur activité et la défiance généralisée conduisait à une paralysie du système financier et de nos économies.
Sous l'impulsion du Président de la République, alors président du Conseil de l'Union européenne, nous avons défini et mis en oeuvre des solutions coordonnées afin d'éviter que la crise financière, née aux Etats-Unis, n'entraîne l'effondrement du système financier européen.
Les instruments dont vous avez autorisé la création dans le cadre du plan de soutien au financement de l'économie ont démontré leur efficacité, et suscitent d'ailleurs l'envie d'un certain nombre de pays européens.