Il n'est pourtant pas atteint par la limite d'âge.
Il n'y a pas de modèle unique, disais-je, pour les établissements publics d'aménagement. Ce que nous proposons ici semble assez naturel, d'autant plus qu'il n'est pas certain que le président du conseil d'administration de celui de Saclay soit un élu. Après tout, tel que ce projet de loi est rédigé, le président qui sera désigné pourrait être un fonctionnaire d'État. Il nous semble assez naturel de profiter de la jurisprudence Devedjian. M. Devedjian n'a pas pu se présenter à la présidence de l'établissement public d'aménagement de La Défense parce qu'il était atteint par la limite d'âge. Nous souhaitons qu'il en soit de même pour l'établissement public d'aménagement de Paris-Saclay.
J'en profite pour demander au secrétaire d'État, non pas qui sera nommé, mais au moins quel profil il envisage pour le poste de président. Un journal satirique, Le Canard enchaîné, nous a livré une information mercredi dernier, que je lui ai demandé, lors de la discussion générale, d'infirmer ou de confirmer. Je pense que c'est le bon moment pour qu'il nous dise, d'une part, si c'est effectivement M. Santini qui sera président de la Société du Grand Paris, ce qui est maintenant possible puisque l'amendement de M. Lagarde a été adopté par notre assemblée, et si, d'autre part, M. Blanc lui-même serait au moins intéressé par la présidence de l'établissement public d'aménagement de Paris-Saclay.