Je voudrais d'abord rappeler, chers collègues, que votre amendement ne concerne que le président.
On vous entend dire régulièrement, inlassablement, que l'État ne tient pas ses engagements, qu'il abandonne les élus locaux, etc. Là, l'État veut prendre la main, et en plus il veut financer.
Le président du conseil d'administration pourrait effectivement être un élu national, un parlementaire. Mais pourquoi ne pourrait-il pas être, par exemple, un prix Nobel ? Pour Paris-Saclay, ce serait très bien. Il pourrait négocier, notamment, avec les pays européens. Cela relèverait un peu l'établissement public.
Pourquoi serait-ce nécessairement un élu local ? Pourquoi pas, certes ? Mais il ne faut pas s'interdire a priori de pouvoir nommer un prix Nobel ou un grand chercheur à la tête de cet établissement public.