Après le brillant exposé très technique du rapporteur spécial, je ferai deux remarques.
Premièrement, il ne peut y avoir plus de transparence, puisque trois collègues de l'opposition siègent sur les bancs des commissions et qu'il n'y en a pas un de la majorité. Je ne sais pas si cela s'est souvent produit !
De plus, cette transparence – vous l'avez vous-même souligné – ne s'est pas faite du jour au lendemain. Il s'agit donc de faire preuve de cohérence. Comme vous l'avez également rappelé, alors que certaines lignes du budget de 2008 ont exigé des compléments de crédits parce qu'elles avaient été sous-estimées, le budget pour 2009 a vraisemblablement atteint la transparence la plus totale. Il est en tout cas sincère même si, comme l'a rappelé le rapporteur spécial, compte tenu notamment de l'évolution du coût de l'énergie, il faut s'attendre à quelques dérapages.
Le Président que nous avons aujourd'hui est pleinement dans l'action, ce qui implique la mobilisation de moyens, d'autant que, à considérer, aujourd'hui, la place de la France et de l'Europe dans le monde, on est en droit de penser qu'il y est pour beaucoup et que ce n'est pas en restant enfermé dans son château de l'Élysée qu'il serait arrivé à ce résultat. Soit on est favorable à une telle mobilisation et on donne au Président les moyens de son action, soit on y est défavorable et on les lui supprime. (Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC.)