…tout en confirmant la mise en oeuvre de la réforme au 1er janvier 2010.
Cette prise de position, dont chacun lira les détails tout à l'heure, me semblait autant nécessaire que juste : il fallait rassurer les élus sur leurs ressources futures sans revenir sur l'application de cette réforme dès 2010.
Au fond, l'un des grands enseignements de la crise est l'accélération de la mondialisation de l'économie. Alors même que le processus de décision reste national pour la plupart des États – parfois supranational, dans quelques cas et pour quelques décisions –, les effets économiques ne s'arrêtent plus aux frontières, et toutes les décisions prises par les institutions internationales convergent depuis plusieurs années vers une fluidité de l'ensemble des échanges, économiques, financiers, et même technologiques, sous certaines conditions.
Il appartient donc plus que jamais à chaque gouvernement de prendre la mesure des effets de cette mondialisation qui est, certes, une opportunité, mais qui exige une adaptation forte des règles à des principes qui évoluent en permanence.
L'une des grandes réussites du budget pour 2010 – c'était déjà le cas du budget pour 2009 – est d'avoir su conjuguer le soutien à une économie en état de choc et la poursuite de la réduction de la dépense publique et des réformes majeures pour préparer la France à retrouver le rang des plus grandes puissances mondiales.
Mes chers collègues, pour toutes ces raisons, le groupe UMP votera avec détermination et conviction…