Pour que nos collègues de la majorité aient au moins le sentiment de voter en toute connaissance de cause, un minimum d'explications me paraîtrait nécessaire.
Ces explications n'ont pas besoin d'être très longues. Quelques minutes suffiraient à répondre à trois questions. À combien se montent les promesses faites par le Président de la République à l'occasion de ses discours ? De combien faut-il taper dans la réserve de précaution ? Le cas échéant, quelle mission de quel ministère se verra amputer et de combien, dès lors qu'il est décidé de raisonner à déficit public constant – ce dont nous nous réjouissons car ce doit être la première fois qu'un discours présidentiel ne se traduit pas par une augmentation de la dette ?