Lors de la première partie du projet de loi de finances, nos collègues du groupe GDR avaient déposé un amendement proposant de supprimer l'exonération sur les plus-values de titres de participation. Je leur avais répondu que ce n'était pas le moment, car si nous supprimions cette exonération, nous serions obligés d'accepter l'imputation des moins-values. Or si les plus-values sont derrière nous, les moins-values, c'est pour maintenant : nous risquions donc d'instituer une double peine pour les finances publiques et le ministre qui en a la responsabilité n'y aurait sûrement pas été favorable.
Le président de la commission des finances propose un dispositif de nature différente, qui consiste à jouer sur la quote-part. Puisque cette quote-part de 5 % ne fait pas l'objet d'une exonération, il souhaite la porter à 20 %. Pour ma part, j'ai beaucoup de mal à évaluer l'impact d'un tel dispositif et j'émets un avis défavorable à cet aspect des choses.