Il s'agit de compléter l'alinéa 6 de cet article par les mots : « pour compenser les dépenses occasionnées par la reprise d'activité dans des conditions fixées par décret. »
Il faut en effet savoir que le coût du déplacement, notamment en véhicule personnel, risque de grever lourdement la reprise d'emploi. Si on veut véritablement motiver le demandeur d'emploi et lui donner sa chance en le remettant à l'emploi de manière durable – tel est l'objectif du texte –, il faut, à un moment donné, savoir faire un effort. C'est pourquoi les aides à la mobilité doivent couvrir les frais de déplacement et de séjour, les frais de double résidence ou de déménagement. Sinon, comme aujourd'hui, des demandeurs refuseront un emploi parce que le calcul financier est très vite fait et que, parfois, il vaut mieux ne pas travailler, ce que nous déplorons tous. Essayons donc de trouver des solutions pour la période compliquée de la reprise d'emploi – je pense également à la garde des enfants.