J'ai noté que l'une des actions consistait à créer une école du cinéma sur une péniche – toute l'originalité de ce projet réside dans cette particularité, à se demander si l'on ne nous mène pas en bateau !
Ne faudrait-il pas, au point où nous en sommes, transformer cette structure ad hoc qu'est le conseil de la création artistique en un fonds d'intervention culturel directement rattaché au ministère ? Le FIC a, dans les années soixante-dix, connu son heure de gloire en permettant, notamment, la création du Printemps de Bourges. Les initiatives prises en concertation avec le ministère de la culture – et non pas contre le ministère – peuvent produire quelque chose d'intéressant. Le fonds d'intervention serait plus en prise avec les actions que vous menez au sein du ministère et éviterait à certains de réinventer le fil à couper le beurre ! Il remplacerait alors avantageusement le Fonds de soutien à la création et à la diffusion, créé en 2009 et malheureusement supprimé en 2010, qui était doté de 5 millions d'euros.
C'est pourquoi l'amendement n° 203 propose de rétablir les 442 551 euros de crédits de personnel retirés au ministère de la culture et de les affecter, non pas aux crédits « Patrimoines », mais à la « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture ». Je ne doute pas que mon collègue en charge du patrimoine sache être généreux !