Monsieur le ministre, vous avez eu raison de rappeler que les opérateurs parisiens ont besoin de crédits. Mais pourquoi prétendre que ce n'est pas le cas des provinciaux ? Eux aussi aspirent à la retraite !
M. le rapporteur spécial, qui a regretté que l'amendement n° 214 ne soit pas suffisamment précis, jugera celui-ci à sa convenance, puisqu'il vise précisément à augmenter les crédits du programme « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » pour l'action en faveur de l'accès à la culture.
M. le rapporteur spécial, qui a regretté que l'amendement n°214 ne soit pas suffisamment précis, jugera celui-ci à sa convenance, puisqu'il vise précisément à augmenter les crédits du programme « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » pour l'action en faveur de l'accès à la culture.
Je ne vous infligerai pas une lecture de la liste des établissements culturels parisiens subventionnés. Je ne nie pas qu'ils soient importants : j'alerte seulement le Gouvernement sur la dangereuse érosion des marges artistiques et, plus globalement, sur celle des moyens des institutions culturelles et des compagnies situées en région. Cette évolution les empêche aujourd'hui de mettre en oeuvre, de manière totalement efficace, la politique de démocratisation culturelle voulue par le Président de la République.
C'est pourquoi cet amendement vise à réaffecter 4 millions d'euros à l'action culturelle. Il nous faut relever le défi qui nous est lancé : de nombreux établissements de province ont besoin d'investissements ; ils attendent, eux aussi, le déploiement des crédits du ministère de la culture.
(L'amendement n° 215 , repoussé par la commission et le Gouvernement, n'est pas adopté.)