Comment s'étonner dès lors des difficultés d'application de la loi DALO ou de sortie des centres d'hébergement ?
Les ménages peinent pour assumer leurs dépenses de logement. Or votre budget en faveur des aides aux personnes semble l'oublier. La progression du nombre de familles en difficulté vous oblige à augmenter l'enveloppe globale qui, l'année passée, avait baissé de 1 %. Mais vous ne prévoyez aucune progression individuelle de ces allocations dont l'effet d'aide, de ce fait, se réduit.
En baissant les plafonds de ressources pour accéder au parc social tout en relevant le montant des surloyers, vous avez exclu du logement social toute une frange de la population qui n'a pas les moyens d'accéder au parc privé. Vous encouragez ainsi la ghettoïsation qui altère la cohésion sociale…