« La réduction des effectifs appliquée à l'ensemble de la fonction publique ne doit pas, selon moi, concerner la sécurité. On ne peut pas mathématiquement décider, comme dans d'autres administrations, qu'un policier sur deux partant à la retraite ne sera pas remplacé. Il faut d'abord maintenir coûte que coûte les effectifs à leur niveau actuel. » Ainsi s'exprimait en août dans Le Figaro Éric Ciotti, secrétaire national de l'UMP chargé de la sécurité.
Cet amendement vise tout d'abord à adresser au Gouvernement un signal que tous nos collègues, sur tous les bancs, doivent bien comprendre : il faut geler les réductions d'effectifs engagées en vertu de la RGPP, s'agissant en l'espèce de la police nationale.
Deuxièmement, nous proposons de consacrer prioritairement les moyens dont nous pourrions disposer aux quartiers où l'insécurité est la plus endurcie. Aujourd'hui, aucun critère d'affectation des effectifs ne permet de concentrer sur ces quartiers les efforts fournis. Je le disais tout à l'heure, nous avons appris il y a peu que le programme des UTEQ, censé compenser dans certaines villes, fût-ce imparfaitement et insuffisamment, la suppression de la police de proximité, prenait fin. Nous proposons donc en deuxième lieu de créer un programme « Police de quartier ».