Face à la montée des violences, j'ai ressenti un certain malaise en écoutant l'autosatisfaction du ministre de l'intérieur. Son intervention m'a donné le sentiment qu'il n'avait pas pris la mesure de la gravité de la situation que des élus, des policiers, des enseignants ont à affronter. S'il l'avait comprise, il n'aurait pas été aussi imprudent en proclamant que la baisse de la délinquance était de retour en présentant les chiffres « bidonnés » du mois d'octobre. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)