Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, je souhaite, au nom du groupe UMP, saluer ce projet de budget pour 2010 qui traduit bien les engagements concrets pris par le Gouvernement et le Président de la République. Je ne reviendrai pas sur le détail de la mission « Sécurité » dont nous avons pu apprécier la teneur lors de son examen en commission élargie. Je me bornerai à mettre en évidence ses principaux enjeux. Avant cela, si vous le permettez, monsieur le ministre, je souhaite profiter de cette occasion pour féliciter à mon tour – comme vient de le faire notre collègue Michel Hunault – les forces de sécurité dans leur ensemble et notamment celles qui sont intervenues à Marseille le 25 octobre dernier après l'annulation du match OM-PSG.
La Ligue de football nous a mis, ce jour-là, dans une situation difficile qui dépasse les seuls enjeux sportifs et je veux saluer le professionnalisme des hommes et des femmes engagés sur le terrain ce soir-là ainsi que la gestion de la situation par le préfet de police et le préfet des Bouches-du-Rhône, M. Michel Sappin.
Ceci étant dit, revenons-en à la politique générale de sécurité du Gouvernement et à ce budget en particulier.
Je souhaite tout d'abord à mon tour souligner le contexte budgétaire et financier dans lequel s'inscrit la mission « Sécurité ».
En premier lieu, je me félicite que le Gouvernement ait parfaitement respecté le cadre défini dans la loi de programmation des finances publiques pour 2009-2011, loi qui offre une visibilité sur trois ans et nous oblige à respecter, année après année, un plafond de dépenses.
Je remarque également que le ministère de l'intérieur s'est complètement engagé dans la dynamique de la révision générale des politiques publiques et le non remplacement d'un départ de fonctionnaire sur deux. Plutôt que de subir cette contrainte, le ministère de l'intérieur met en oeuvre des mesures de rationalisation afin d'optimiser notre potentiel opérationnel.
Enfin, nous ne pouvons pas ignorer l'impact sur ce budget 2010 du rattachement de la gendarmerie nationale sous commandement unique au ministère de l'intérieur.