L'approche strictement comptable de la mission « Protection judiciaire de la jeunesse » et du nombre des personnels nécessaires à la mise en oeuvre des orientations déshumanise totalement les relations entre les professionnels et dégrade profondément l'action éducative. Ajoutons que la réorganisation administrative en cours de la PJJ ne vise qu'à diminuer le nombre d'emplois et à transformer les missions éducatives.
Pour conclure sur l'ensemble de ce budget, je dirai qu'il n'est pas sans poser certaines questions. D'abord, comment le Gouvernement compte-t-il encourager le développement des aménagements de peine alors que les moyens alloués aux programmes « Justice judiciaire », « Administration pénitentiaire » et « Protection judiciaire de la jeunesse » restent si faibles ?