Nous le savons : ce qui fait la force du mouvement sportif français, ce sont la cohésion, l'unité – entre pratique amateur, pratique de haut niveau et pratique professionnelle ou, au travers du mouvement olympique, entre les différentes disciplines et fédérations. Or les inégalités de financement se creusent de plus en plus entre les différentes fédérations, qui ne sont pas compensées par l'État, qui se désengage. C'est pourquoi nous devons nous acheminer vers une plus grande mutualisation du financement du sport, notamment du sport professionnel. Il ne s'agit pas de pallier les carences de l'État, comme cela a été proposé, avec l'augmentation de 0,5 % de la taxe sur les droits médiatiques au profit de l'Agence française de lutte contre le dopage, mais de redistribuer des ressources à l'ensemble des pratiques et à l'ensemble des clubs amateurs.
Tel est le sens de mon amendement n° 7 , qui tend à faire passer la taxe sur les droits télévisuels de 5,5 % à 10 %.