En dépit d'une contrainte budgétaire forte, les crédits de la mission « Sport, jeunesse et vie associative » s'établissent, dans le projet de loi de finances pour 2010, à 1 077 millions d'euros, soit 80 millions d'euros de plus que dans le budget de l'année 2009. C'est donc une mission avec des moyens en hausse qui nous est présentée, ce dont je ne peux que me réjouir.
Sans entrer dans une analyse trop détaillée des crédits, permettez-moi de vous présenter brièvement les grandes orientations de ce budget.
Cette année encore, la mission reste déclinée en trois programmes.
Le programme « Jeunesse et vie associative » connaît une progression tout à fait importante de ses crédits, destinée, notamment, à financer, deux nouveaux dispositifs : tout d'abord, la mise en place du nouveau service civique, soutenu financièrement par l'État, qui permettra aux jeunes d'accomplir une mission d'intérêt général, de bénéficier d'une formation citoyenne et d'un accompagnement vers l'emploi ; ensuite, un fonds d'expérimentation pour la jeunesse qui permettra de continuer de mettre l'accent sur l'aide aux jeunes et de lancer plusieurs programmes expérimentaux visant à améliorer l'insertion sociale et professionnelle des jeunes âgés de seize à vingt-cinq ans.
On ne peut que se réjouir des propositions du Haut-commissaire en la matière. L'emploi et l'insertion des jeunes doivent rester de grandes priorités compte tenu des difficultés auxquelles ceux-ci se heurtent pour entrer sur le marché de l'emploi.
Outre ces deux dispositifs, je me satisfais du volontarisme dont le Gouvernement fait preuve pour soutenir, par ce budget, le dynamisme et le développement de la vie associative, en cohérence notamment avec les collectivités.
Permettez-moi toutefois de rappeler, à ce sujet, mon attachement à la clause générale de compétence pour les départements et les régions, premiers financeurs du sport.