Ou de celui de la défiscalisation des heures supplémentaires, qui coûte chaque année quelque 4,3 milliards d'euros, et qui a aggravé le chômage parce qu'il a inévitablement freiné les embauches ? Ou alors est-ce le plan de relance de la précarité, avec la rupture conventionnelle des contrats à durée indéterminée et la flexicurité qui ont juste aidé à éliminer des salariés aux frais de L'UNEDIC – nous allons soutenir des amendements à ce sujet – ? Ou bien s'agit-il du RSA, insuffisamment évalué et financé, simple mesure d'affichage que vous utilisez maintenant pour faire croire aux jeunes qu'on s'occupe de leur avenir alors que seule une minorité est concernée ?
Sinon, s'agit-il du plan de relance de la pauvreté ? Je rappelle l'accroissement du nombre d'impayés de crédits à la consommation, le boom des dossiers de surendettement et des crédits revolving, alors même que vous vous obstinez à refuser de supprimer ces trappes à pauvreté qui font les choux gras des établissements financiers qui étranglent les pauvres sans les aider ! Rappelez-vous, monsieur le ministre : on voit des taux d'intérêt à 20 %... C'est scandaleux et c'est même du vol !
Ou bien s'agit-il du plan de relance du déficit de la sécurité sociale, avec un nouveau déficit record, malgré les efforts demandés aux malades, qui dépassera les 30 milliards d'euros dès l'année prochaine ? Serait-ce le plan de relance de l'endettement de la France, dont vous êtes un spécialiste ? L'endettement public atteint 1 500 milliards d'euros, soit 74 % du PIB, du jamais vu ! Quant au déficit public, il est considérablement aggravé, la crise n'étant responsable que pour moitié, comme l'a démontré la Cour des comptes, l'autre moitié étant directement due à votre politique de cadeaux fiscaux aux plus aisés.
Autre hypothèse : vous entendez par plan de relance, le plan social de l'État, compte tenu de la suppression de 34 000 postes de fonctionnaires encore cette année,…