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Intervention de Michel Diefenbacher

Réunion du 12 novembre 2009 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2010 — Pouvoirs publics ; conseil et contrôle de l'État

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Diefenbacher :

L'audition du directeur de cabinet du président de la République en commission des finances, où il a répondu à toutes les questions que nous posions, était également une première. Je rappelle que la semaine dernière, en commission élargie, le Gouvernement a également répondu de manière très précise à toutes les questions des parlementaires.

Force est donc de constater que jamais la volonté de l'Élysée de jouer la carte de la transparence et de la sincérité n'a été aussi claire. Vous auriez pu constater que le budget de l'Élysée reste stable, que l'Élysée ne s'exonère pas des efforts demandés à toutes les administrations en matière de maîtrise des effectifs, qu'une politique de gestion active du patrimoine de l'Élysée est enfin engagée, qu'il n'y aura désormais plus de travaux sans l'expertise préalable de l'architecte des monuments historiques, que le rythme de renouvellement des véhicules ne cesse de s'espacer. Au lieu de cela, l'opposition a pointé du doigt une seule question : les sondages.

Est-il anormal que, dans une démocratie, le Président de la République ait à coeur de suivre pas à pas l'évolution de l'opinion publique sur tous les sujets qui font l'actualité nationale ?

Que l'opposition souhaite contrôler étroitement les crédits, rien de plus normal. Elle dispose au demeurant des moyens pour le faire. Le rapporteur spécial n'appartient-il pas à sa famille politique ? Je voudrais d'ailleurs rendre hommage à la sérénité avec laquelle Jean Launay travaille sur ce sujet…

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