La politique en faveur de la famille et de la parentalité reste extrêmement active au niveau de l'État, en partenariat avec la Caisse nationale d'allocations familiales. Ce sont 14,5 millions d'euros qui y sont affectés par le biais de la mission « solidarité », auxquels viennent s'ajouter les crédits de la mission « justice ».
D'autre part, il y a eu, l'an dernier, un débat sur le mouvement du planning familial, avec lequel un accord a été conclu. Le nombre de maisons des adolescents doit également augmenter, comme vous l'avez indiqué. Le soutien à la parentalité ne me paraît donc pas une politique oubliée. Surtout, il me semble impensable de diminuer le programme 124, d'autant que ce programme est en cours de réorganisation du fait de la création des ARS et de la réforme de l'administration centrale et des services déconcentrés. L'administration des politiques sanitaires et sociales n'est pas une administration dispendieuse mais a, au contraire, fait beaucoup d'efforts. Pour ces raisons, je suis défavorable, à titre personnel, à la diminution de ces crédits.