Pour conclure, je veux dire la vigilance du groupe socialiste, radical, citoyen et divers gauche quant à la situation de l'Agence France Presse, sujet sur lequel Michel Françaix reviendra dans son intervention.
En effet, la récente grève des personnels de l'AFP a traduit leur inquiétude face au projet de réforme modifiant le statut de l'agence. Nous considérons qu'il faut que le débat public s'ouvre enfin pour que toutes celles et tous ceux qui sont attachés à la pérennité de l'AFP, à son indépendance et au pluralisme de l'information qu'elle assure, puissent s'exprimer sur la réforme en cours,
À cet égard, nous sommes heureux que la présidente de la commission des affaires culturelles et de l'éducation, Mme Michèle Tabarot, ait accédé à la demande de notre groupe d'organiser très prochainement, en commission, des auditions sur l'avenir de l'AFP. Nous nous intéresserons d'abord à l'avenir de son modèle économique. Il faut, en effet, traiter de cette question avant d'aborder celle du statut de l'agence. Monsieur le ministre, nous vous avons entendu : vous le disiez vous-même : sur cette question aussi, il faut « donner du temps au temps ». (Applaudissements sur les bancs du groupe SRC.)