Comment, dès lors, ne pas conseiller à nos collègues de la majorité de donner du temps au temps, surtout si l'objectif qui nous rassemble est bien le financement pérenne de l'audiovisuel public ? Par voie d'amendements, ils veulent pourtant nous faire voter un moratoire, à moins qu'ils n'optent pour une baisse du taux de cette taxe qu'ils souhaitent ramener à 0,5 %.
Finalement, que reste-t-il de la réforme votée au début de cette année, sinon le pouvoir que s'est arrogé le Président de la République de nommer et de révoquer, selon son bon vouloir, les trois présidents de la télévision et de la radio publiques ?