Nous avons besoin d'un complexe permettant par exemple d'accueillir deux orchestres à la fois mais, également, de promouvoir un projet musical et pédagogique. En l'état, la salle Pleyel ne le permet pas à la différence, donc, de La Villette.
Quoique parisienne, je considère que le ministère de la culture doit veiller à ce que certains grands projets se réalisent en province.
Avec 380 millions de CP, une dotation exemptée de toute procédure de gel et des orientations très précises – 65 % des crédits étant déconcentrés auprès des DRAC et la moitié d'entre eux étant dédiés à des monuments qui n'appartiennent pas à l'État –, le budget de la culture est conséquent en matière patrimoniale. Les propriétaires privés demandent en l'occurrence une participation financière des DRAC mais, celles-ci se montrant réservées quant à l'effectivité de ces crédits, ils sont pris à la gorge. Par ailleurs, ils s'inquiètent de l'intervention des architectes des bâtiments de France en aval seulement des dossiers, les architectes des monuments historiques intervenant quant à eux en amont. Les premiers ne pourraient-ils donc pas être considérés à l'instar des seconds de manière à pouvoir travailler vraiment pour eux ?