Cet amendement vise à faire du prononcé du suivi socio-judiciaire le principe, et non l'exception. En 2004, le suivi socio-judiciaire n'était prononcé que dans 10 % des cas dans lesquels il était encouru. Il est paradoxal que des condamnés n'ayant pas bénéficié de libération conditionnelle parce qu'ils ont été jugés trop dangereux ne fassent pas l'objet d'un suivi à leur sortie de prison.