Les fonctionnaires d'autorité, qu'ils soient gardiens de prison, policiers ou pompiers civils, ont tous obtenu l'intégration de la prime du feu dans leur retraite. Seuls, les militaires du bataillon des marins pompiers de Marseille n'ont pas bénéficié de cet avantage. Il faudra attendre la loi de 2004 et son décret d'application de 2005 pour remédier à cette situation. Toutefois, ce décret est, de manière incompréhensible, très restrictif, puisqu'il ne prend en compte que les personnes partant à la retraite à partir du 14 août 2004 : les marins pompiers ayant pris leur retraite avant cette date n'ont donc pu prétendre à cet avantage.
À ma demande, le projet de loi de finances pour 2009 avait prévu la remise d'un rapport à ce sujet. Les données transmises font état d'un besoin de 1,36 million – nous sommes loin des sommes demandées par nos collègues socialistes – pour étendre cette mesure aux 546 personnes qui sont pour le moment exclues de cet avantage.