J'ai bien entendu totalement confiance en vos rapporteurs. L'information du Parlement est assez complète grâce aux rapports. Louis Giscard d'Estaing a déjà donné une estimation. Nous n'entrerons donc pas dans le détail de cette évaluation, qui fait presque 150 pages, afin de respecter un impératif de confidentialité absolue.
À l'exception des coûts de démolition des infrastructures non protégées actuellement présentes sur l'emprise, et qu'il aurait fallu financer, quelle que soit la stratégie de valorisation du site, le projet Balard ne pèse pas sur la loi de programmation militaire, puisque le premier loyer sera versé à la livraison des nouveaux locaux, c'est-à-dire en 2014. Sur le plan économique, notre objectif à long terme est que le loyer versé soit inférieur au coût annuel, projeté sur trente ans, de la dispersion sur une douzaine de sites parisiens.
Comme vous le voyez, mesdames et messieurs les députés, les efforts demandés au ministère de la défense sont importants. Le travail qu'il effectue est immense. Beaucoup de curseurs bougent en même temps, et il nous appartient d'être très attentifs aux doutes et aux inquiétudes exprimés par les acteurs de la réforme, dans ses différentes composantes. L'Assemblée nationale a un rôle à jouer, comme l'a souligné M. Cornut-Gentille.
Les personnels civils et militaires du ministère sont engagés dans une réforme profonde, qui demandera à chacun des efforts importants, mais aucun autre choix n'est possible. Ils assument pleinement leur mission administrative ou opérationnelle, dans un contexte parfois aussi difficile que celui de l'Afghanistan. Ils peuvent compter, je le sais, sur le soutien de la représentation nationale, comme je peux compter qu'ils rempliront leur mission avec professionnalisme, dévouement et conviction. (Applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)