Les ingénieurs sont concernés. D'autres pourraient choisir ce poste à l'approche de l'échéance. Je vous rappelle, en effet, que la fermeture du LRBA est prévue pour 2012. Enfin, des recrutements sont envisagés pour compléter ceux dont l'expertise technique viendraient à nous manquer parce qu'ils décideraient de rejoindre le privé. Le coût de l'opération s'élève à 30 millions d'euros et les économies réalisées à 6 millions par an. La restructuration sera, par conséquent, amortie en cinq ans.
Nous avons déjà mis en place, monsieur Cazeneuve, onze bases de défense pilotes. J'ai décidé de créer six bases de défense supplémentaires, ce qui les portera à dix-sept. Oui, nous avons déjà un certain nombre d'enseignements de l'expérimentation qui a été menée. On s'est ainsi aperçu que des bases de défense trop petites ne dégagent pas les synergies nécessaires pour entraîner des gains d'effectifs. Par conséquent, j'ai décidé que les bases de défense seraient plus grandes et que nous continuerions à expérimenter le dispositif à travers six bases de défense supplémentaires. Mais d'ores et déjà, les onze bases de défense créées ont permis de gagner 350 postes d'administration et de soutien. L'ensemble du dispositif d'administration et de soutien y gagnera beaucoup en efficacité à travers le temps.
Je tenais à évoquer un dernier point, en réponse à M. Louis Giscard d'Estaing entre autres. Le regroupement de l'administration centrale à Balard est toujours prévu pour la fin de l'année 2014. Le projet se déroule conformément au calendrier : le programme fonctionnel a été communiqué aux trois candidats, la compétition architecturale est lancée, les travaux de démolition sont programmés, le dialogue compétitif se tiendra dès le début 2010 et jusqu'à la signature du contrat envisagée à la fin du premier semestre 2011. Pourquoi ne donne-t-on qu'une estimation ? Si on donne les chiffres avec précision, monsieur Cazeneuve, comment voulez-vous engager le dialogue avec les trois entreprises concurrentes ? Les trois compétiteurs ne doivent pas connaître l'évaluation précise de cette opération : c'est une question de préservation des intérêts de l'État.