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Intervention de Hervé Morin

Réunion du 5 novembre 2009 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2010 — Discussion générale

Hervé Morin, ministre de la défense :

Je savais qu'il y avait éventuellement un problème au niveau des chaussures, mais il s'agissait en réalité d'une usure prématurée.

S'agissant du crédit d'heures, j'ai entendu une observation au cours d'une cérémonie militaire au 3ème RIMA. Je me suis renseigné dès mon retour. Le chef d'état-major de l'armée de terre m'a assuré que chaque soldat en opération avait entre deux et quatre heures de capacité téléphonique par mois et dix heures d'internet. Si vous me dites le contraire et si vous connaissez des militaires qui vous disent que c'est faux, dites-le moi : cela me permettra de régler mes comptes avec la hiérarchie militaire !

M. Beaudouin a très utilement soulevé de nombreuses questions sur les procédures d'urgence opérationnelles. Pour ma part, je constate qu'elles permettent une réactivité très performante et adaptée aux besoins de nos forces, mais il n'est pas question de porter atteinte à la cohérence de la programmation par des achats massifs en urgence. Ce n'est pas le cas, puisqu'on constate au contraire une forte adéquation entre les livraisons de matériel prévues dans la loi de programmation militaire et les besoins du théâtre afghan. Vous avez cité le Tigre, le Caracal et le Caesar. L'enjeu est simplement d'accélérer les procédures afin de disposer des matériels au plus vite en respectant pleinement les contraintes de sécurité.

S'agissant des livraisons, nous verrons, comme en 2009, arriver dans les unités des matériels parfois attendus depuis très longtemps : c'est notamment le cas de 99 VBCI, de 5 000 équipements FELIN ou des quatre NH 90 marine dans un premier standard.

Nous disposerons aussi du premier SNLE doté du M51, ainsi que du nouveau satellite d'observation HELIOS 2, qui sera lancé dans quelques semaines à Kourou, sans oublier onze Rafale, sept Tigre ou trente-quatre canons Caesar.

J'évoquerai maintenant, monsieur Fromion, la deuxième composante de la dissuasion. Permettez-moi de vous dire que je ne partage pas votre avis.

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