J'en suis ravie !
À ce propos, les Allemands semblent vouloir se retirer du programme en coopération MUSIS. Pouvez-vous nous en dire un peu plus ?
Au cours des dernières années, nous avons examiné plusieurs textes législatifs ouvrant aux capitaux privés nos entreprises jusqu'alors détenues à 100 % par l'État. À chaque fois, nous vous avons posé les mêmes questions : quelle est votre stratégie ? Quelle rentabilité attendez-vous ? En quoi contribuent-elles à la construction d'une Europe de la défense ? À ces questions, jamais aucune réponse ne nous a été apportée. Pourtant, quelques mois plus tard, nous découvrons souvent dans la presse spécialisée les recompositions capitalistiques qui s'opèrent.
Dans ce domaine, je ne ferai pas l'offense à l'Élysée de dire que l'État navigue à vue, car il est évident que la stratégie existe bel et bien. Mais seuls quelques-uns en profitent. Nous les connaissons, ils sont proches du chef de l'État.