Je voudrais d'abord dire que nous sommes certes obligés de respecter les règles budgétaires, mais qu'il ne faut pas nous accuser de vouloir remettre en cause certains dispositifs sous prétexte que nous voulons en développer d'autres. Ce n'est pas nous qui présentons ce projet de loi de finances !
Le principe du présent amendement est exactement le même, mais il a trait aux dispositifs locaux d'accompagnement. On nous répondra certainement que nous voulons supprimer les contrats d'autonomie. Autant nous dire qu'il est inutile que nous déposions des amendements, si nous ne pouvons pas dégager de crédits d'une manière ou d'une autre pour les financer !
Il est important que les 250 000 emplois associatifs soient préservés, par tous les moyens, dans le cadre des DLA. J'ai moi-même effectivement utilisé à plusieurs reprises cette procédure, qui fonctionne bien et qui est utile aux associations. Il ne s'agit pas, je le répète, d'empêcher les jeunes des mêmes quartiers sensibles d'accéder aux contrats d'autonomie ; il s'agit de soutenir les associations employeuses, qui risquent tôt ou tard, si elles ne reçoivent pas d'aide dans le cadre des DLA, de commettre des erreurs majeures qui causeront leur perte et celle de nombreux emplois.